Fortes pressions pour révoquer Georges Tron de son mandat de maire
Le chemin de croix judiciaire continue pour Georges Tron, à qui la cour d'appel a refusé, lundi, la demande de remise en liberté plaidée par ses avocats, de même que son placement sous bracelet électronique. Condamné le 17 février en appel à cinq ans d'emprisonnement, dont trois ans ferme, pour viol et agressions sexuelles en réunion, l'ex-secrétaire d'État à la Fonction publique du gouvernement Fillon avait été acquitté en 2018 en première instance, devant les assises de la Seine-Saint-Denis.
Incarcéré à la prison de la Santé, il a formé un pourvoi en cassation dont il attend l'issue. « Il n'y a aucune raison que Georges Tron reste en détention en attendant que la Cour de cassation tranche. Il ne l'a pas été pendant toutes les années de procédure, il a toutes les garanties de représentation possibles et il s'est toujours présenté aux convocations », plaidait, dimanche, l'un de ses conseils, Me Solange Doumic, dans un entretien au Figaro.
Sous pression
Un autre front s'est ouvert contre le maire de Draveil (Essonne), soumis à de fortes pressions, précisément au sujet de son mandat local qu'il continue à exercer depuis sa prison ? il refuse de démissionner, s'estimant simplement « empêché ». Mercredi dernier, au Sénat, lors des questions au gouvernement, une passe d'armeS musclée a opposé la vice-présidente (socialiste) Laurence Rossignol au garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. « Ne pensez-vous pas, M. le Mini [...] Lire la suite