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Formule : combien de litres d'eau entrent et sortent chaque jour de notre corps ?

Une formule permettant d'estimer pour moitié la quantité d'eau nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme a été mise au point par une équipe de recherche internationale. Elle tient compte de l'âge, du sexe, de la température... Mais aussi du statut socio-économique.

Combien de litres d’eau entrent et sortent chaque jour de notre corps ? Si cette question parait anecdotique, elle le sera de moins en moins à mesure que le changement climatique appauvrit les ressources hydriques. La réponse tient en partie dans une formule mise au point par un groupe international de scientifiques, et dépend notamment de l’âge, de l’altitude, de la température ou même du statut socio-économique.

"Nous ne connaissions jusqu’à présent pas les facteurs qui déterminent notre renouvellement de l’eau, ni l'importance relative des différents facteurs”, expose Yosuke Yamada, premier auteur de ces nouveaux travaux publiés dans Science. Ce renouvellement est pourtant crucial tant nous perdons chaque jour de l’eau sous forme d’urine et de selles, de sueur et de vapeur d’eau respiratoire. Pour compenser ces pertes, l’apport d’eau principalement par les aliments et les boissons – mais aussi par la vapeur d'eau dans l'air respiré ou l'absorption d'eau transcutanée - est essentiel. Le bilan de ces quantités d’eau absorbées et perdues, c’est le renouvellement de l’eau exprimé en litres par jour.

Suivre le renouvellement quotidien de l’eau dans notre organisme

Traquer les allées et venues de l’eau dans le corps humain n’est pas un procédé si difficile. Il suffit aux sujets d’avaler 100 millilitres d’eau, dont 5% des molécules sont modifiées. Au lieu du classique H2O, cette eau dite "lourde" se nomme D2O car ses atomes d’hydrogène sont remplacés par un isotope appelé deutérium. L’avantage est que ces isotopes sont traçables. Une fois ingérée, l’eau lourde se mêlera de façon homogène à l'eau classique, en faisant un parfait reflet de son renouvellement naturel. C’est exactement la méthode qu’ont adopté les scientifiques sur 5.604 volontaires âgés de 8 jours à 96 ans et vivant dans 26 pays différents. "Nous avons recueilli des échantillons d'urine le jour de la prise d'isotope et une à deux semaines plus tard. Nous avons ensuite mesuré le rapport des isotopes stabl[...]

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