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Force ouvrière accepte l’invitation de Borne, tous les syndicats se rendront à Matignon

Le secrétaire général de Force ouvrière Frédéric Souillot, ici s’exprimant lors d’une manifestation contre la réforme des retraites, place de l’Opéra à Paris, le 5 avril 2023.

FO est le dernier syndicat à accepter l’invitation de Matignon pour des entretiens bilatéraux, après la CGT, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC.

POLITIQUE - L’intersyndicale sera donc au grand complet, le 16 mai, à Matignon. Comme l’annonce Le JDD ce mardi 9 mai, Force ouvrière (FO) a décidé d’accepter à son tour l’invitation d’Élisabeth Borne adressée aux syndicats pour des entretiens bilatéraux.

« Nous allons à Matignon », annonce ainsi au JDD son secrétaire général Frédéric Souillot. « D’abord, pour expliquer à la Première ministre qu’elle doit retirer sa réforme (des retraites) et ensuite, pour parler de méthode. Il faut redonner la place qui est la sienne aux organisations collectives. »

Mais « si la Première ministre nous rencontre pour nous parler de lettre de cadrage, on dira non », prévient-il.

Pour ses revendications, qui s’inscrivent globalement dans celles des autres syndicats, FO affiche une préférence pour une lettre d’orientations et exigera de revenir sur les ordonnances travail, indique Le JDD.

La CGT avait accepté samedi l’invitation de Matignon

Samedi, la CGT avait fait savoir qu’elle répondait favorablement à l’invitation d’Élisabeth Borne, rejoignant la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC qui avaient déjà fait connaître leur position.

La cheffe du gouvernement avait adressé la semaine dernière aux syndicats une invitation sans « ordre du jour précis », qui intervenait après la promulgation de la très contestée réforme des retraites et un 1er-Mai marqué par un net regain de la mobilisation.

Ces discussions se feront de façon bilatérale, mais les syndicats entendent accorder leurs violons.

« L’intersyndicale fait actuellement un travail de construction d’exigences communes que nous porterons ensemble, à commencer par celle du refus de la réforme des retraites », avait expliqué à franceinfo la CGT, affirmant ainsi vouloir poursuivre le combat en dépit de la volonté du gouvernement de tourner la page.

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