Infantino confirme que l'Arabie saoudite organisera la Coupe du monde 2034 avec un discours audacieux sur l'union des peuples
La Coupe du monde 2034 se déroulera en Arabie saoudite, seul pays candidat à l'organisation, a confirmé Gianni Infantino, président de la Fifa.
Il n'y avait plus de suspense, mais Gianni Infantino confirme que l'affaire est pliée. Le président de la Fifa a annoncé mardi 31 octobre que la Coupe du monde 2034 de football aurait bien lieu en Arabie saoudite, seul pays candidat à l'organisation de la 25e édition du tournoi. Il a également confirmé, à travers un message publié sur Instagram, que le Maroc, le Portugal et l'Espagne, avec l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay, seraient les hôtes de la Coupe du monde 2030.
"Trois éditions, cinq continents et dix pays impliqués dans l'organisation des matchs du tournoi: le football devient vraiment mondial", se réjouit Gianni Infantino. "Le football unit le monde comme aucun autre sport, et la Coupe du monde de la Fifa est la vitrine idéale pour véhiculer un message d'unité et d'inclusion, tout en fournissant une illustration importante de la façon dont des cultures différentes peuvent être réunies, apprendre et mieux se comprendre les unes les autres".
Pas d'autre candidat
"Alors que nous vivons dans un monde de plus en plus divisé et agressif, nous montrons une fois de plus que le football, premier sport mondial, unit comme rien d'autre. Nous avons tous besoin de ces occasions d'unité et les prochaines Coupes du monde de la Fifa constituent une force unique pour le bien à cet égard", conclut le dirigeant.
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Pour l'organisation de la Coupe du monde 2034, pour laquelle seule l'Asie et l'Océanie étaient invitées à postulées pour respecter la rotation des continents, l'Indonésie avait un temps envisagé un dossier conjoint avec l'Australie. Avant de se rallier le 19 octobre à l'offre saoudienne en reportant ses ambitions sur l'après-2034. Quant à l'Australie, candidate malheureuse aux éditions 2018 et 2022, elle a jeté à son tour l'éponge ce mardi.
L'Arabie saoudite cherche à s'imposer un peu plus comme une superpuissance du sport mondial, elle qui a multiplié les investissements dans le football mais aussi la Formule 1, le golf, l'équitation ou la boxe. Une politique qui émane directement du prince héritier Mohammed ben Salman, qui entend transformer son royaume en un pays d'affaires et de tourisme pour réduire sa dépendance aux revenus du pétrole et, selon ses détracteurs, détourner l'attention internationale de ses violations des droits humains.
Article original publié sur RMC Sport
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