Football. Une enquête du "New York Times" sur la FFF révèle une “culture de travail toxique”

Dans un article publié le 14 octobre, le grand quotidien américain fait état, témoignages à l’appui, de cas de harcèlement et de sexisme au sein de la Fédération française de football, qui tranchent avec ses brillants résultats sur les terrains.

“Vue de l’extérieur, commence le New York Times, la Fédération française de football (FFF) est depuis deux ans une référence de son sport : sa sélection masculine a remporté la Coupe du monde 2018 en Russie, et elle a accueilli un an plus tard la plus réussie des éditions de la version féminine de la compétition.”

En interne, en revanche, ces brillants résultats masquent, selon une enquête publiée par le quotidien américain, “au moins deux ans de fort malaise, avec notamment des accusations de comportement inapproprié de la part de cadres féminines, ainsi que de harcèlement de la part de la directrice générale de l’organisation [Florence Hardouin], et des plaintes au sujet d’une culture toxique, avec des hommes utilisant fréquemment un langage sexiste et faisant des remarques suggestives en direction des membres féminines.”

Les choses en sont arrivées à un tel point au siège parisien de la fédération, poursuit le New York Times, “que son président de longue date, Noël Le Graët, a fait venir un expert extérieur spécialisé pour sortir son équipe du tumulte”.

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Le quotidien américain raconte avoir pu consulter un e-mail interne envoyé “le mois dernier” par Le Graët à “des membres de l’encadrement”. Le président de la fédération disait avoir “été, depuis plusieurs mois, informé de cas de dysfonctionnements et de relations de travail tendues […]. Je ne veux pas que cette situation

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