Football : Blaise Matuidi, champion du monde 2018, annonce prendre sa retraite
FOOTBALL - À 35 ans, le footballeur Blaise Matuidi est désormais le premier des champions du monde 2018 à tirer sa révérence. Joueur emblématique de l’Équipe de France, il a annoncé mettre un terme à sa carrière professionnelle, dans une vidéo publiée sur YouTube ce vendredi 23 décembre.
« Football, je t’ai tant aimé. Football, tu m’as tant donné, mais le moment est venu de dire stop. J’ai accompli mes rêves d’enfant, mes rêves d’homme. C’est la gorge serrée mais avec fierté que je tourne aujourd’hui cette page » écrit-il dans un tweet publié simultanément. Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube Bros. Stories, il est également revenu sur les plus beaux moments de sa carrière.
Football, je t’ai tant aimé. Football, tu m’as tant donné, mais le moment est venu de dire stop. J’ai accompli mes… https://t.co/1RiejE9neP
— Blaise Matuidi (@MATUIDIBlaise)
Ancien international de 2010 à 2019, avec 84 sélections et 9 buts, le natif de Toulouse avait fait ses premiers pas dans le monde professionnel avec Troyes en 2004, avant de jouer pour Saint-Étienne, le PSG, la Juventus ainsi que pour l’Inter Miami en MLS où il a fini sa carrière. Écarté par ce dernier club pour la saison 2022, Blaise Matuidi n’avait plus joué depuis plus d’un an.
Le joueur aux « trois poumons »
Titulaire indiscutable en Équipe de France lors du titre mondial de 2018 obtenu en Russie, Matuidi a également obtenu cinq titres de champion de France et trois titres de champion d’Italie. Il est aussi finaliste de l’Euro 2016 avec les Bleus.
« J’ai eu la chance de jouer dans les plus grands clubs européens, de porter le maillot de l’équipe nationale, de faire vibrer ma famille, de vivre de ma passion et ce sont des images qui me resteront », a expliqué l’international français.
Apprécié pour son volume de jeu et son tempérament accrocheur, Blaise Matuidi était venu soutenir ces derniers jours l’équipe de France au Mondial 2022 au Qatar. Pour saluer sa volonté et son endurance, ses coéquipiers le surnommaient affectueusement « trois poumons ».
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