Le football amateur français face aux défis de la professionnalisation

La troisième division n’a jamais accueilli autant de clubs professionnels. De plus, un président de la Fédération française de football (FFF) qui ouvre la porte à une professionnalisation complète. Entre ces deux perspectives, la création d’une Ligue 3 professionnelle en lieu et place du National amateur fait son bout de chemin. Ce projet ambitieux est réclamé par les dirigeants de clubs dans ce championnat hybride, mais qui reste semé d'embûches et de contraintes.

Depuis plus de cinq ans, l’idée de professionnaliser la troisième division française de football, le National, se fraye un chemin dans les instances sportives du pays. À l’inverse du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Espagne ou de l’Italie, où la D3 est déjà professionnelle, la France reste à la traîne. Avec 11 clubs professionnels sur 17 cette saison, ce projet semble pourtant plus pertinent que jamais. Candidat à sa propre succession, le président de la FFF Philippe Diallo a promis « d’ouvrir le chantier pour étudier la faisabilité d’une Ligue 3 professionnelle », lors d’une interview à L’Équipe le 24 septembre dernier.

Un championnat avec des droits et des devoirs qui sont différents en fonction du statut que l’on a

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