Foot : les championnes du monde refusent de jouer pour l'Espagne si Rubiales reste en poste
Les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde, ont annoncé, vendredi, qu'elles refusaient de rejouer pour la sélection sous la direction actuelle de la fédération. En cause : le patron du foot espagnol, Luis Rubiales, qui a embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso. Il refuse depuis de démissionner.
Le scandale du baiser forcé n'en finit pas de secouer le monde du foot espagnol : après le refus de démissionner de Luis Rubiales, patron de la fédération, les joueuses de la sélection ont pris fait et cause pour Jenni Hermoso et annoncé vendredi 25 août qu'elles ne joueraient plus avec la Roja si la direction actuelle était maintenue.
Ce qui est déjà surnommé le "#MeToo du football espagnol", après le baiser forcé de Luis Rubiales à la numéro 10 Jenni Hermoso dimanche soir lors de la remise des médailles à Sydney, a connu un ultime rebondissement vendredi soir avec l'annonce d'une grève de l'équipe nationale féminine.
"Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n'honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus", ont écrit les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, dans un communiqué diffusé par le syndicat Futpro.
Avec AFP
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