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Foot à l'Assemblée: Aurore Bergé recommande aux députés de Renaissance de ne pas jouer avec le RN

Foot à l'Assemblée: Aurore Bergé recommande aux députés de Renaissance de ne pas jouer avec le RN

LFI, EELV et le PS boycottent, Renaissance décourage. La présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Aurore Bergé "recommande" aux députés de son parti de "ne pas participer" au match de foot organisé mercredi qui doit voir s'affronter l'équipe de foot de France de l'Assemblée nationale et des anciens joueurs internationaux au profit d'une association, a appris BFMTV.

Comme pour les partis de gauche, c'est la présence de députés du Rassemblement national qui dérange le parti de la majorité. Dans un message envoyé aux députés de son groupe, que BFMTV a pu consulter, Aurore Bergé commence par rappeller que le parti "n'a pas choisi la composition de l'Assemblée", et "reconnaît" le "choix des Français". Elle ajoute cependant: "mais nous choisissons avec qui nous travaillons, négocions et encore plus avec qui nous formons une 'équipe'".

"Je ne peux que recommander de ne pas participer à un match qui donnera lieu à une 'photo d'équipe' où on reprendra donc la formule que nous 'portons le même maillot'", écrit-elle. "Ce n'est pas le cas. Nous ne jouons pas dans la même équipe. Ni extrême droite, ni extrême gauche."

Malgré cette recommandation, Karl Olive, qui fait partie des capitaines de l'équipe, a décidé de maintenir sa présence au match mercredi.

Les partis de gauche contre "la banalisation de l'extrême droite"

C'est la première fois que des députés du RN intègrent l'équipe de foot de l'Assemblée. Les députés du PS ont indiqué boycotter le match car ils refusent "cette banalisation de l'extrême droite". Même justification du côté de LFI, qui dénonce la "récupération politique" de l'événement par les députés RN pour "affirmer la prétendue normalisation" du parti.

Emmanuel Blairy, député du Rassemblement national qui devait participer au match, a quant à lui regretté le choix de ses collègues. "Ils refusent la démocratie", a-t-il commenté au micro de BFMTV.

Article original publié sur BFMTV.com