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La folie «Pokémon Go» est-elle vraiment passée ?

Des joueurs de Pokémon Go sur la plage de Kijkduin, aux Pays-Bas, en août.

Après l'immense succès du jeu, le souffle est retombé : l'application a perdu les deux tiers de ses joueurs. Mais les mises à jour entretiennent la flamme et les revenus restent très élevés. L'éditeur veut entrer dans la cour des grands jeux en ligne.

Vous ne croisez plus ces grappes de joueurs, le nez collé à leur smartphone, en train d’arpenter les parcs ou de courir tout à coup vers le point invisible d’un bête trottoir. Vos enfants ne prononcent plus de mots bizarres comme «Goupix», «Mélodelfe» ou «Smogo». Le fait est établi : le nombre de connexions à l’application Pokémon Go a chuté depuis son lancement au début des grandes vacances. L’édition américaine du site Variety comptabilisait 40 millions d’utilisateurs actifs par semaine en juillet, moins de 15 millions à la mi-octobre. La baisse est veritigineuse, à la hauteur du fol effet de mode suscité par la découverte qu’un Roucool pouvait apparaître sans prévenir sur le fauteuil de votre salon.

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Tout cela n’empêche pas Niantic, l’éditeur américain du jeu, d’afficher un optimisme sans faille. A l’occasion de sa venue en Europe pour le Web summit de Lisbonne début novembre, le chef du marketing de l’entreprise, Mike Quigley, a promis un avenir radieux à ses monstres colorés. Pokémon Go a atteint les 500 millions de téléchargements, a-t-il rappelé à Eurogamer. Et les utilisateurs ont déjà marché 3 milliards de kilomètres avec l’application allumée (plus vous marchez, plus vous faites avancer l'incubation d’œufs de Pokémon).

Pikachu aux œufs d’or

Surtout, l’homme a affirmé lors de la même interview que son application ne jouait pas dans la cour des jeux classiques disponibles sur mobile, comme Candy Crush ou Angry Birds. Mais qu’elle devait être désormais considérée comme un MMORPG («jeu de rôle en ligne massivement multijoueur») à part entière. Les MMORPG, ces jeux en ligne qui occupent les soirées des gamers, interminables – il n'y a (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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