Pour une fois, Obama ne répond qu'aux femmes journalistes

Lors de sa conférence de fin d'année, le président américain a donné la parole à huit femmes-journalistes. Et à elles seules.

Début de la conférence de presse: «Bien. Josh (Josh Earnest, attaché de presse de la Maison Blanche) vient de me donner la liste de qui a été gentil et de qui a été méchant cette année, et je vais m’en servir pour prendre quelques questions». Sur la liste des heureux élus, seulement huit noms, tous féminins.

Pour sa dernière conférence de presse de l’année 2014, Barack Obama a décidé de marquer les esprits. Non pas par les sujets abordés, mais par les journalistes choisis pour les aborder. Le président des Etats-Unis a choisi de répondre uniquement à des journalistes femmes, rapporte le Washington Post.

Autre fait notable, sept des journalistes choisies travaillent pour la presse écrite et une pour la radio, aucune pour la télévision. Dans les conférences habituelles, les premiers choisis pour questionner le Président sont souvent des hommes, qui trustent les sièges des premiers rangs et travaillent pour les chaînes de télévision.

Une réalité à laquelle la Maison Blanche semble être sensible. «Le fait est qu’il y a beaucoup de femmes de diverses organes de presse qui, jour après jour, ont la difficile tâche de couvrir les interventions du président des Etats-Unis. Lorsque nous avons commencé à réunir la liste des intervenants, nous nous sommes aperçus que nous avions la chance de mettre en avant ce problème lors de la très suivie conférence de fin d’année», explique Josh Ernest à Zeke Miller journaliste au Times.

A la fin de la conférence, un journaliste tentera bien sa chance avec une question, interrogeant à la volée le Président sur ses bonnes résolutions. Une question que Barack Obama ignorera pour répondre à la dernière des huit femmes présentes sur sa liste, April Ryan.

Une initiative immédiatement saluée par la twitosphère.

During many POTUS press confs female reporters like @AnnCompton, Helen Thomas, & myself would note how many (...)

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