FOG – Procès Trump ou Dupond-Moretti : la justice dévoyée
La justice est comme un canard sans tête. Des deux côtés de l’Atlantique, elle ne sait pas où elle va mais elle y va. Aux États-Unis, effrayée à juste titre à l’idée de le voir revenir aux affaires, elle s’emploie à jeter Donald Trump, coupable idéal, en prison.
En France, devenue la patrie de l’inversion des valeurs, c’est le monde à l’envers : victime des méthodes révoltantes du Parquet national financier, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti est transformé en coupable et traîné devant la Cour de… justice, défense de rire. Le tout, dans les deux cas, avec le soutien actif de la plupart des médias.
Le journalisme est le plus beau métier du monde. Comme beaucoup d’autres, il va de soi. À condition qu’il soit pratiqué avec humilité mais sans pitié, au service de la vérité. Les médias n’ont pas l’influence qu’ils croient. La preuve par Trump qui peut remercier la presse et la justice pour la campagne qu’elles mènent contre lui. Après l’avoir déjà fait gagner une fois, elles n’ont rien appris. Les voilà qui se déchaînent de plus belle, avec, pour l’heure, les mêmes effets qu’en 2016.
Les peuples n’ont plus aucune confiance dans les médias. C’est vrai en France comme aux États-Unis et dans la plupart des démocraties. Chez nous, avant les législatives de l’an dernier, la propagande pro-Nupes de l’audiovisuel, si l’on en juge par les temps de parole déments accordés à cette gauche extrême, a surtout profité… au Rassemblement national. Aux États-Unis, la fréné [...] Lire la suite