Le FN échoue à faire main basse sur l’Aisne

Echec pour le FN dans l’Aisne. Le parti de Marine Le Pen, qui ambitionnait de prendre les rênes de ce département, n’y sera pas parvenu. Alliée aux centristes, l’UMP emporte 9 des 21 cantons de l’Aisne. La gauche en conserve 8, et le FN doit se contenter de 4 cantons. Un résultat en deçà des espérances frontistes : après un premier tour qui avait vu le FN arriver en tête dans 15 cantons du département, avec une moyenne de 39% des suffrages, et décrocher deux élus dès le premier tour, la formation d’extrême droite n’a pas réussi à transformer l’essai.

Franck Briffaut, maire FN de Villers-Cotterêts, remporte une victoire sans triomphe dans son canton, alors qu’il devançait son adversaire de 20 points au premier tour. En fin de compte, aucune force ne dispose d’une majorité absolue pour désigner le président du conseil départemental.

Dès 18 h 30, Yves Daudigny, le président PS sortant, en ballottage défavorable après le premier tour et qui a décidé de se désister, appelait gauche et droite à s’unir afin de «faire barrage au FN». «Prolonger la gestion du PS dans ce département ? Et puis quoi encore ! a dénoncé Xavier Bertrand, l’homme fort de l’UMP dans l’Aisne. Les magouilles, les compromissions, les alliances entre le deuxième et le troisième tour, ce sera sans moi.»

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