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Le FN au pouvoir : un risque de guerre civile ?

Capture d'écran de la vidéo du «Guardian» montrant l'attitude de supporteurs de Chelsea racistes dans le métro parisien.

L'incident raciste provoqué par les supporters de Chelsea préfigure assez bien les risques que courra notre pays si le Front National arrive aux affaires.

Tous les électeurs français tentés par le vote Front National aux prochaines élections, seraient bien avisés de visionner la vidéo qui a couvert l’incident raciste provoqué par un groupe fasciste anglais dans le métro parisien.

Cet «incident» préfigure assez bien les risques que courra notre pays si le FN arrive aux affaires, car c’est alors à une autre échelle qu’on pourrait connaître ce genre d’événement.

On recense en effet en France des centaines de groupuscules capables d’actes aussi, voire plus violents, tels ceux qui ont osé hurler «mort aux juifs» lors d’une manifestation des intégristes catholiques en 2014.

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Ces groupuscules se considèrent, légitimement ou non, comme le fer de lance, l’avant-garde du «Front» et il serait naïf de croire que le succès électoral de leur «champion» entraînerait logiquement leur dissolution. Tout laisse à penser au contraire que l’arrivée du «Front» aux affaires pousserait ces groupes, jusqu’ici méprisés et vilipendés, à exprimer de façon encore plus radicale leur position politique. S’en suivraient des incidents racistes, antisémites, anti-arabes plus fréquents et plus violents, que le contexte international ne pourra que favoriser; et qui peut croire un instant que les dirigeants du FN auront la réelle volonté ou les moyens de contenir ces groupes?

François Fillon, dans une interview récente sur France Inter disait craindre une guerre civile si le FN arrivait au pouvoir. Lors d’élections nationales, les électeurs peuvent, de bonne foi, s’illusionner quant aux capacités du parti de leur choix à régler les problèmes économiques et sociaux du pays; il y a une question sur laquelle ils ne peuvent prendre de risques: c’est celle de la paix sociale, du «vivre ensemble», car un rien (...)

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