En Floride, à Londres ou à Malte, le film «3 Billboards» inspire les activistes

Trois camionnettes inspirées du film «3 Billboards» à Londres le 15 février.

La semaine dernière, différents groupes activistes ont détourné les décors du film primé aux Golden Globes afin de pousser les autorités à rendre des comptes.

Trois panneaux avec des lettres majuscules noires sur fond rouge. Dans le film 3 Billboards : les panneaux de la vengeance, sorti en janvier en France, une mère de famille tente de réveiller la police du coin pour qu’elle se remette à enquêter sur la mort de sa fille. «Raped while dying» («violée pendant son agonie»), «And still no arrests» («et toujours pas d’arrestation»), «How come, chief Willoughby ?» («pourquoi, chef Willoughby ?») peut-on lire ainsi sur trois grandes affiches à l’entrée d’Ebbing, Missouri, dans ce long-métrage de Martin McDonagh en lice pour l’oscar du meilleur film. Une fiction qui a inspiré plusieurs groupes d’activistes depuis la semaine dernière.

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Le 15 février, trois camionnettes publicitaires avec les mêmes affiches, écriture noire sur fond rouge, ont ainsi circulé dans Londres. «71 morts. Et toujours aucune arrestation ? Pourquoi ?», pouvaient lire les Londoniens sur ces véhicules qui ont notamment stationné devant le Parlement du Royaume-Uni ou près de la cathédrale Saint-Paul. Derrière cette campagne, le groupe Justice4Grenfell qui tente d’obtenir réparation après l’incendie de la Grenfell Tower en juin dernier qui a fait 71 morts.

3 Billboards Outside Grenfell, London

Listen to all our voices now; we demand #Justice4Grenfell

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— Justice 4 Grenfell (@officialJ4G) 15 février 2018

«Nous voulions utiliser ce moyen publicitaire pour rappeler aux gens à quel point peu de choses ont été faites depuis que ce tragique événement a remué notre communauté, et le pays il y a huit mois, explique au Huffington Post la porte-parole de Justice4Grenfell, Yvette Williams. Ces panneaux sont là car il n’y a toujours pas eu d’arrestation, que des centaines de survivants restent sans-abri et que (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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