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Florian Philippot se dit menacé et demande une protection policière

Le vice-président du Front national Florian Philippot, le 1er mai à Paris.

Le vice-président du Front national a demandé une protection policière, dénonçant «un climat délétère après la fatwa du Qatar» et une «hausse des menaces».

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a demandé mardi dans un tweet une protection policière, dénonçant «un climat délétère après la fatwa du Qatar» et une «hausse des menaces».

Climat délétère après fatwa du Qatar, hausse des menaces mais refus de l'Intérieur de m'accorder la moindre protection. A quoi jouent-ils ?

— Florian Philippot (@f_philippot) 2 Juin 2015

Philippot a indiqué à l’AFP avoir eu droit, après les attentats de janvier, à une personne en bas de chez lui pendant deux semaines. Et d'ajouter : «maintenant, je n’arrive à avoir aucune protection» malgré des demandes répétées, soutenant que le FN n’a pas le droit au même traitement que les autres personnalités politiques sur le sujet.

Le Qatar a récemment porté plainte pour diffamation contre Philippot, après des déclarations liant l’émirat au terrorisme d’inspiration islamique. Le FN va «faire le procès du Qatar», a répliqué mardi matin Marine Le Pen, la présidente du parti.



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