Florence Porcel dépose une nouvelle plainte pour viol contre PPDA, avec constitution de partie civile

Florence Porcel à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, le 7 janvier 2014 - MARTIN BUREAU © 2019 AFP
Florence Porcel à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, le 7 janvier 2014 - MARTIN BUREAU © 2019 AFP

L'écrivaine Florence Porcel porte plainte avec constitution de partie civile pour viol contre le journaliste Patrick Poivre d'Arvor a appris BFMTV auprès du parquet de Nanterre. Cette nouvelle plainte devrait entraîner automatiquement la nomination d'un juge d'instruction.

Aujourd'hui âgée de 37 ans, l'autrice avait déjà déposé une première plainte pour viol, classée sans suite le 24 juin 2021. Elle avait alors accusé le journaliste d'avoir abusé d'elle sexuellement à plusieurs reprises entre 2004 et 2009. Des faits réfutés par le mis en cause, qui a déposé plainte pour "dénonciations calomnieuses".

876450610001_6261004925001 Dans un entretien au Parisien, l'écrivaine, aussi journaliste, était revenue sur cette affaire, se disant "sous le choc" peu après les faits supposés. "En 2009, j'avais déjà pensé à déposer plainte. (...) Mais j'avais 25 ans, j'étais étudiante, et en face, c'était Patrick Poivre d'Arvor... Je pensais qu'on ne me croirait pas et que ça ficherait ma vie en l'air", avait-elle expliqué.

Des plaintes classés sans suite

L'affaire PPDA avait éclaté en février dernier lorsque l'écrivaine avait déposé une plainte pour viol contre l'ancien présentateur de TF1. Sept autres plaintes et 23 témoignages ont ensuite visé l'ex-présentateur star du journal de TF1. Fin juin, le parquet de Nanterre a classé sans suite l'enquête après quatre mois d'investigation, pour cause de "prescription" ou de faits "insuffisamment caractérisés" concernant des accusations contestées par PPDA.

Huit femmes ont ensuite témoigné, dont sept à visage découvert, dans les pages de Libération le 9 novembre dernier, remettant l'affaire sur le devant de la scène.

Plusieurs femmes accusant Patrick Poivre d'Arvor de viol, d'agression ou de harcèlement sexuel ont lancé mi-novembre #MeTooMedias, une association pour offrir un espace de parole aux victimes d'agressions dans le milieu des médias.

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Article original publié sur BFMTV.com