Florange : «Pas de plan social» ni de nationalisation, annonce Ayrault

Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg le 15 octobre 2012 à Bouguenais

ArcelorMittal investira 180 milllions d’euros sur 5 ans sur le site de Florange et ne fera «pas de plan social», a annoncé vendredi soir le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Dans une déclaration faite depuis Matignon, M. Ayrault a ajouté que le groupe s’engageait également à «maintenir les hauts-fourneaux» de Florange en l'état dans l’attente de la réalisation du projet de captage et de stockage de CO2 Ulcos, dans lequel l’Etat pourrait augmenter sa participation et qui doit recevoir l’accord pour des financements européens dans les prochaines semaines.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait envisagé une nationalisation temporaire du site si ArcelorMittal persistait dans son refus de céder la totalité de celui-ci à un éventuel repreneur. Jean-Marc Ayrault a cependant écarté cette hypothèse, en raison «des engagements» de Mittal.

«L’Etat prendra autant que nécessaire des participations dans des entreprises stratégiques dont la survie serait en jeu, comme cela a été le cas avec Alstom», a ajouté le Premier ministre, dans une déclaration depuis Matignon, soulignant que l’Etat devait «investir lui-même dans des projets d’avenir pas immédiatement rentables».

Jean-Marc Ayrault a affirmé que les engagements qu’a pris ArcelorMittal dans l’accord trouvé avec le gouvernement dans le dossier Florange étaient «inconditionnels» et que l’Etat veillerait à ce qu’ils soient «respectés scrupuleusement». Le gouvernement «utilisera tous les moyens nécessaires en cas de non-respect» de ces engagements, a-t-il promis.

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