Fitch abaisse la note d'Israël en raison de l'impact du conflit sur l'économie du pays

Après Moody’s et S&P Global plus tôt cette année, l’agence de notation Fitch a décidé à son tour ce lundi 12 août d’abaisser d’un cran la note d’Israël. Même si la situation est sans commune mesure avec celle des territoires palestiniens, le conflit affecte l'économie israélienne, la croissance et les finances publiques du pays.

La guerre s’éternise à Gaza et les craintes d’une escalade régionale du conflit sont fortes : l’incertitude fait peur aux acteurs financiers et la dette israélienne est perçue comme plus risquée. L’agence de notation Fitch anticipe une prolongation de la guerre au moins jusqu’en 2025 et estime que le déficit public d’Israël atteindra 7,8% cette année (notamment en raison des dépenses militaires). Elle a donc décidé ce lundi d’abaisser la note de la dette du pays de A+ à A.

Plus tôt cette année, les agences Moody’s (en février) et S&P Global (en mai) ont, elles aussi, abaissé d’un cran la note d’Israël. Ces décisions tendent à renchérir le coût des emprunts dans le pays, notamment pour les entreprises déjà fragilisées par la guerre.

Manque de main d’œuvre

Les attaques des rebelles Houthis en mer Rouge, qui disent viser des navires en provenance ou à destination d’Israël, affectent également les importations et exportations du pays.


Lire la suite sur RFI