Fischerspooner, Altered Images, Haje… la playlist du cahier musique de «Libé»

Une du cahier musique du 17 février.

Chaque week-end, la webradio de Tsugi accompagne en musique le cahier musique de «Libé» en cinq nouveautés et une découverte.

La découverte : Makeshift

Les cinq Normands (pas de fille) de Makeshift reconnaissent volontiers qu’ils n’ont trouvé aucun label prêt à payer leur premier album, dont les trois ans de gestation et d’enregistrement ont finalement été réglés grâce à un financement participatif (et récupéré ensuite par Microcultures et North Records qui ont sorti le disque le 2 février). Normal. Leur musique, ni urbaine, ni électro, ni chantée en français, est à rebours de l’air du temps. Cette pop labyrinthique, matinée de psychédélisme et de folk à poil long, n’est pas non plus totalement inconnue ou nouvelle. C’est simplement que plus grand monde ne joue ça aujourd’hui. Les plus vieux reconnaîtront ici des accents des Byrds déprimés de la fin des années 60 et du Genesis (oh, mon dieu, un gros mot) de l’époque Fox Trot. C’est dire.

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Makeshift a beau être un groupe de «ziquos» (autre gros mot), tous passés par de multiples formations de la région de Caen (Grand Parc, Clockwork of the Moon…) et donc expérimentés (ça s’entend), leurs orfèvreries néorock progressif (troisième gros mot, celui de trop), ne sont jamais prétentieuses ou ennuyeuses.

Les trois compositeurs du groupe, Vincent Condominas, Michaël Roth et Baptiste Poirier Rossi, chantent, chacun en anglais, leurs propres titres dans un mélange de lyrisme et de préciosité gothique sans qu’on y perde vraiment en cohérence. Reste à savoir si sur scène cela ne part pas dans tous les sens, mais l’épreuve du disque est réussie haut la main. (Alexis Bernier)

Makeshift, Makeshift, Microcultures/Differ-Ant.

1/ Fischerspooner, Stranger Strange

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