En Finlande, des énormes bouchons à la frontière après la « mobilisation partielle » en Russie ?

Même si des bouchons sont constatés, comme vous pouvez le voir sur cette photo de l’Agence France-Presse ce jeudi 22 septembre, attention à ne pas y voir un exode massif des Russes après la mobilisation partielle annoncée par le président Vladimir Poutine.
OLIVIER MORIN / AFP Même si des bouchons sont constatés, comme vous pouvez le voir sur cette photo de l’Agence France-Presse ce jeudi 22 septembre, attention à ne pas y voir un exode massif des Russes après la mobilisation partielle annoncée par le président Vladimir Poutine.

OLIVIER MORIN / AFP

Même si des bouchons sont constatés, comme vous pouvez le voir sur cette photo de l’Agence France-Presse ce jeudi 22 septembre, attention à ne pas y voir un exode massif des Russes après la mobilisation partielle annoncée par le président Vladimir Poutine.

GUERRE EN UKRAINE - Des Russes ont-ils massivement fui le pays, ce mercredi 21 septembre, après la « mobilisation partielle » annoncée le matin même par Vladimir Poutine ? Si les vols affichant complet au départ de Moscou et les prix très élevés de nombreux billets au départ d’aéroports russes laissent à penser qu’une partie des 300 000 réservistes, appelés au front en Ukraine, ont cherché à quitter rapidement le territoire vers des destinations sans obligation de visas, d’autres images ne doivent pas être surinterprétées.

C’est le cas notamment d’une vidéo, massivement relayée sur les réseaux sociaux depuis 24 heures, qui montrent une longue file d’attente de voitures à l’arrêt devant un poste frontière entre la Russie et la Finlande, l’un des 27 pays de l’Union européenne.

« L’embouteillage a atteint jusqu’à 35 kilomètres et augmente d’heure en heure », explique le « journaliste indépendant », Sotiri Dimpinoudis, à l’origine de sa diffusion. Il précise également que ces images ont été filmées à « la seule frontière qui est encore ouverte pour les civils russes avec des visas Shengen », sans donner plus de contexte sur le lieu, mais évoquant un lieu ressemblant au poste de Vaalimaa régulièrement filmé par les médias locaux.

Une version tempérée ce jeudi par les gardes-frontières du pays : « Le trafic sur la frontière orientale a augmenté pendant la nuit. Il y a une légère augmentation du nombre de passages frontaliers. Cependant, par rapport à la période précédant la pandémie, il est encore faible », écrit sur son compte Twitter l’agence de sécurité nationale, ajoutant que « rien n’a changé de manière alarmante ces derniers jours » et que « la situation est parfaitement sous contrôle ».

Un peu plus tôt, le responsable des affaires internationales pour les gardes-frontières, Matti Pitkaniitty, avait déclaré à l’agence de presse Reuters que le nombre de personnes passant la frontière était passé de 3 133 à 4 824 entre ces deux derniers mercredis. Une « claire augmentation » mais en aucun cas un chiffre traduisant une réelle panique et même inférieur à « un week-end normal », selon lui.

Dans la partie nord de la Norvège, le nombre de passages frontaliers n’a pas évolué, a quant à lui déclaré Soelve Solheim, chef de section pour le contrôle opérationnel de l’immigration, à Reuters. D’autres files d’attente aux postes-frontières avec la Géorgie ou encore la Mongolie sont également massivement relayées ces dernières heures, sans que des chiffres officiels ne viennent encore confirmer ou démentir l’ampleur de ces départs.

Les Russes ne peuvent plus se rendre directement en avion dans l’Union européenne, l’espace aérien du bloc étant fermé depuis l’invasion de l’Ukraine, le 24 février dernier.

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