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La fine équipe de Benyamin Nétanyahou

Benyamin Nétanyahou lors du soixante-dixième anniversaire de la victoire des Alliés contre les nazis, le 7 mai.

Israël . Le nouveau gouvernement est composé d’ultraorthodoxes aux pratiques douteuses.

Le nouveau gouvernement du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, compte de gracieux personnages. Un ancien condamné pour corruption, des religieux jusqu’au-boutistes et une ministre de la Justice qui s’est fait remarquer par ses propos incendiaires sur les Palestiniens. Par exemple, le ministre de l’Economie, Arié Deri, chef de file du parti ultraorthodoxe Shass, a passé vingt-trois mois en prison après avoir été reconnu coupable, en 2000, d’avoir reçu 155 000 dollars de pots-de-vin alors qu’il était ministre de l’Intérieur.

Boucliers. Dans son genre, la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, numéro 3 du parti nationaliste religieux Foyer juif, se débrouille remarquablement. Elle a suscité des levées de boucliers depuis qu’elle est entrée à la Knesset en 2013 en mettant en exergue sur sa page Facebook l’été dernier un article écrit en 2002 par le leader des colons de l’époque, Uri Elitzur, qui qualifiait les activistes palestiniens de «serpents» et affirmait que quiconque soutenait le terrorisme devait être tué. Le ministre de l’Education et chef du Foyer juif, Naftali Bennett, a, lui, un langage fleuri : le conflit avec les Palestiniens est insoluble et il faut s’en accommoder comme «d’un éclat d’obus dans les fesses».

Le meilleur restant l’ancien général Yoav Galant. Un véritable bâtisseur que cet homme-là : pressenti en 2010 comme chef d’état-major, il avait été disqualifié en raison d’accusations d’appropriation illégale de terres autour de sa villa de luxe. Malgré le scandale provoqué alors par la publication des photos de sa maison, le numéro 2 du parti de centre droit Koulanou a été nommé ministre du Logement. Le cas de la formation ultraorthodoxe Judaïsme unifié de la Torah a tout d’un casse-tête constitutionnel. Ce parti, qui n’a pas reçu de portefeuille ministériel bien qu’il ait été le premier à signer un accord de coalition avec Nétanyahou, répugne par (...)

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