Publicité

Financement de la campagne de Macron : Collomb dans le viseur des élus LR

Le président de la République, Emmanuel Macron, et le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, à Ajaccio le 6 février.

Des membres Les Républicains de la métropole lyonnaise ont saisi le 11 juin le procureur de la République afin de déterminer si l’argent du contribuable a pu servir à financer la campagne du candidat Macron.

La plainte a été déposée contre X, mais elle vise clairement la métropole et la mairie de Lyon, époque Collomb. Et c’est bien le ministre de l’Intérieur, ancien patron des deux collectivités, que ciblent les soupçons de «détournement de fonds publics». Des élus LR de la métropole lyonnaise ont en effet saisi le 11 juin le procureur de la République, afin de déterminer si l’argent du contribuable a pu servir à financer la campagne du candidat Macron, sous l’impulsion de Gérard Collomb, soutien de la première heure de l’ancien locataire de Bercy.

Premier grief soulevé par les élus de droite : la confusion qui aurait entouré la venue d’Emmanuel Macron le 2 juin 2016 à l’hôtel de ville de Lyon. Deux mois plus tôt, le 6 avril, le ministre de l’Economie lançait son mouvement politique, En marche. «Cette réception se voulait être un accueil du ministre […] dans un cadre républicain. Toutefois, il apparaît que cette réception fut en fait une organisation au service du candidat à la présidence de la République», considère le groupe LR à la métropole. Deuxième reproche : la double casquette portée par Jean-Marie Girier, qui a cumulé les fonctions de directeur de cabinet du maire et de directeur de campagne de Macron pendant plusieurs mois. «Or, en réalité, depuis le milieu de l’année 2016, il apparaîtrait (et ce point semble être de notoriété publique) que celui-ci n’exerçait plus [à la métropole] aucune fonction réelle étant en charge de la campagne d’Emmanuel Macron à temps plein», détaille la plainte. Enfin, selon les Républicains du Rhône, l’annexe parisienne de la métropole lyonnaise aurait pu servir de proto-QG macroniste.

«A la justice de prendre le relais»

Des accusations que rejette le président de la métropole, David Kimelfeld, successeur de Collomb : «C’est une (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Mort de Naomi Musenga : le rapport qui accable le Samu strasbourgeois
Jonas Ben Ahmed : «Me voir épanoui donne de l'espoir aux trans»
Le Guardian publie la liste des 34 361 migrants morts depuis 25 ans en essayant d'entrer en Europe
Wauquiez vit «des moments complexes» à la tête de LR
Mondial-2018: Macron voit les Bleus vainqueurs