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Finale de Roland-Garros : les secrets de la rivalité entre Nadal et Djokovic

Le sourcil gauche s'est finalement plus souvent levé devant le micro pour parler balles et météo que sur le court en signe d'inquiétude. Rafael Nadal devait faire avec les conditions les plus anesthésiantes pour son arsenal bondissant. Résultat : il a siffloté pendant deux semaines. Voilà l'Espagnol à l'aube d'une 100e victoire à Roland-Garros, synonyme de treizième trophée. L'empreinte est déjà inégalable, mais ajouter l'automne à la légende aurait un sacré goût d'éternité. Cela tient aussi à la nature du rival, mû par une même force de destin. Cette saison, Novak Djokovic a été vaincu une fois par le règlement (disqualification à l'US Open), mais par personne à la loyale. Il connaît tous les chemins de la gloire et Nadal par cœur.

Cette édition si singulière, sans chaleur ni foule, a donc laissé place aux finalistes les plus désirés, comme une récompense des tourments endurés. Ils sont numéro un et deux mondiaux, n'ont qu'un an d'écart (34 et 33 ans) et passent leur temps à se tirer la bourre en Grand Chelem (19 et 17, derrière Roger Federer et ses 20 unités) comme en Masters 1000 (35 et 36). Indissociables et si différents.

Au bon souvenir de 2015

Parmi leurs 55 duels, qui ont généré trois victoires de plus côté Djokovic, sept se sont tramés sur la terre de Roland-Garros. La balance, tel un axiome, penche cette fois nettement pour Nadal : 6-1 entre 2006 et 2015. Mais la fameuse exception, celle qui raccroche des wagons d'espoir, réside justement dans la dernière explicatio...


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