Fin de vie: une proposition de loi déposée, la première de la nouvelle Assemblée
Le député Modem Olivier Falorni a annoncé avoir déposé la première proposition de loi de cette nouvelle législature, portant sur "l'accompagnement des malades et de la fin de vie". Il souhaite "poursuivre le chemin brutalement interrompu par la dissolution".
Il reprend un combat qui lui est cher. Le député Modem Olivier Falorni a annoncé ce vendredi 19 juillet avoir déposé "la première proposition de loi de la 17ème législature", en l'occurrence un texte portant "sur l'accompagnement des malades et de la fin de vie", un thème qu'il porte depuis plusieurs années à l'Assemblée nationale.
"Ce texte vise à poursuivre le chemin brutalement interrompu par la dissolution. Elle reprend donc intégralement le texte voté par la commission ainsi que tous les amendements adoptés en séance", écrit le député de Charente-Maritime dans un message publié sur X (anciennement Twitter).
Après de multiples reports du gouvernement, un projet de loi fin de vie avait en effet commencé à être examiné à l'Assemblée nationale lorsqu'Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée nationale le 9 juin, avec un projet d'adoption au cours de l'été.
"Aide à mourir"
Olivier Falorni défend depuis plusieurs années une nouvelle législation sur la fin de vie et souhaite voir mis en place une "aide à mourir", en l'occurrence la possibilité d'un suicide assisté.
"Ce que nous appelons l'aide à mourir, lorsque la personne s'auto-administre le produit, c'est une personne qui veut mourir parce qu'elle va mourir", expliquait-il en juin dernier lors de débats agités à l'Assemblée nationale.
Le député a notamment été rapporteur de la mission d'évaluation de la loi dite "Clayes-Leonetti" de 2016 qui avait fait évoluer la prise en charge des personnes en fin de vie, "consacrant le refus de l’obstination déraisonnable, le droit à une fin de vie digne ou encore l’accès aux soins palliatifs pour tous", selon les mots de la commission des affaires sociales de l'hémicycle.