Fin de vie : le Comité d’éthique tranche en faveur d’une "aide active à mourir" strictement encadrée
"Il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger", a déclaré Alain Claeys, un des rapporteurs de l’avis rendu ce mardi 13 septembre par le Comité consultatif national d’éthique. Cette décision était vivement attendue, depuis que le Comité s’était autosaisi du sujet en juin 2021. Une annonce qui rompt avec les précédents avis du comité, qui s’était jusqu’alors toujours opposé à une aide à la fin de vie.
Quelles sont les propositions du CCNE ?
Dans un premier temps, le Comité d’éthique souhaite renforcer les mesures de santé publique en soins palliatifs, en soutenant "l’expression anticipée de la volonté" de la personne et en élargissant la sédation profonde et continue au-delà des unités spécialisées.
Un certain nombre de critères éthiques devront néanmoins être respectés. "La possibilité d’un accès légal à une assistance au suicide devrait être ouverte aux personnes majeures atteintes de maladies graves et incurables, provoquant des souffrances physiques ou psychiques réfractaires, dont le pronostic vital est engagé à moyen terme", reconnaît le communiqué. Ainsi, la demande d’aide devra être exprimée par une personne disposant d’une autonomie de décision au moment de la demande, "de façon libre, éclairée et réitérée". La décision de donner suite, prise par le médecin, devra faire l’objet (...)
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