« Fin de vie, pour que tu aies le choix ». Le cri du cœur de Marina Carrère d'Encausse
Le documentaire s'ouvre sur le couple de Marina Carrère d'Encausse et son compagnon, Antoine. Atteint de sclérose latérale amyotrophique, plus communément appelée maladie de Charcot, il veut choisir sa fin de vie. « Je n'ai surtout pas envie de la culpabiliser en lui disant : “Tiens, vas-y, tu es médecin, fais-moi une piqûre” », confie-t-il, dans l'intimité de son appartement.
Diffusé ce mardi 26 septembre sur France 5, le documentaire Fin de vie, pour que tu aies le choix traite avec justesse de ce que la France appelle l'« aide active à mourir ». Si la médecin et journaliste ne fait pas secret de sa position personnelle – jusqu'à confier être capable d'aider illégalement son compagnon à partir –, le documentaire, qu'elle incarne, demeure nuancé et distancié quant à la question, complexe, des derniers instants de la vie.
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Tandis que le gouvernement travaille sur un projet de loi et que 75 % des participants à la convention citoyenne sur la fin de vie s'y sont déclarés favorables, l'enquête, particulièrement documentée, propose un tour d'horizon des pays ayant légiféré. « C'était selon nous le moyen, si cette loi passe un jour, de comprendre ce que cela implique pour les patients, les médecins et l'ensemble d'une société », commente auprès du Point Magali Cotard, sa réalisatrice.
Tour d'horizon en Suisse, en Belgique et au Québec
Le documentaire, qui suit malades, aidants et professionnels [...] Lire la suite