La fin du pass sanitaire, ce n’est pas pour tout de suite

Au vu de la situation épidémique, le porte-parole du gouvernement ne voit « pas comment une adaptation pourrait intervenir » au 15 novembre.
Au vu de la situation épidémique, le porte-parole du gouvernement ne voit « pas comment une adaptation pourrait intervenir » au 15 novembre.

Lors de son point de presse qui s?est tenu à l?issue du conseil des ministres, mercredi 20 octobre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré en ces termes, au sujet du pass sanitaire : « Aujourd?hui, vu la situation, je ne vois pas comment une adaptation pourrait intervenir au 15 novembre. » En cause, la situation épidémique. Toutefois, le gouvernement s?évertuera à l?alléger « dès lors que ce sera possible [?], on n?est ni fétichistes du pass sanitaire, ni fétichistes du QR code, ni fétichistes des mesures de contraintes », a-t-il ajouté.

Toutefois, ce n?est pas encore envisageable alors qu'« il y a une reprise de l?épidémie à peu près partout en Europe » en raison des conditions hivernales, a-t-il estimé, citant l?Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Russie, qui a enregistré, mercredi, un nouveau record de décès liés au Covid-19 en 24 heures.

Quid d?une troisième dose ?

Il a ainsi souligné l?intérêt de « mobiliser » tous les « outils » qui sont « utiles » et « efficaces » dans un tel contexte, dont le pass sanitaire. Gabriel Attal avait dit début octobre qu?il n?y aurait pas d'« adaptation » du pass avant le 15 novembre, date maximum pour son application inscrite dans la loi. Pour prolonger son utilisation, les députés ont commencé, mardi, l?examen d?un nouveau projet de loi consacré à la crise du Covid, avec la possibilité de recourir au pass jusqu?au 31 juillet 2022, délai contesté par les oppositions. Sur ce point, le porte-parole [...] Lire la suite