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Fin de la collecte d'ADN dans un lycée de La Rochelle

L'opération de prélèvements d'ADN dans un lycée de La Rochelle à la suite du viol d'une lycéenne au sein de l'établissement en septembre dernier s'est achevée jeudi. /Photo d'archives/REUTERS

BORDEAUX (Reuters) - L'opération de prélèvements d'ADN dans un lycée de La Rochelle (Charente-Maritime) à la suite du viol d'une lycéenne au sein de l'établissement en septembre dernier s'est achevée jeudi, a-t-on appris auprès du parquet. Les 527 prélèvements prévus, entamés lundi, ont été effectués dans le lycée par 16 policiers en civil. Cette initiative hors norme a coûté 5.000 euros. Un lycéen qui avait refusé lundi le prélèvement est finalement revenu sur sa décision. Au total, 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes, dont des membres du personnel administratif, identifiées comme ayant pu se trouver dans l'établissement au moment des faits, ont livré leur ADN, a précisé la procureure de la République, Isabelle Pagenelle. D'autres personnes pourraient être soumises à ce test, a-t-elle ajouté. Une lycéenne de 16 ans avait été violée le 30 septembre dernier dans les toilettes du lycée d'enseignement catholique Fénelon-Notre-Dame, un établissement du centre de La Rochelle qui accueille quelque 1.300 élèves. Les lumières étant éteintes au moment des faits, la victime n'a pu identifier son agresseur, mais l'examen de ses vêtements a permis de trouver un profil ADN masculin, inconnu au fichier national des empreintes génétiques. Les prélèvements seront envoyés dans deux laboratoires spécialisés de Nantes et Lyon. Les résultats des tests ADN devraient être connus dans un délai d'un mois. (Claude Canellas, édité par Sophie Louet)