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Fin de la fermeture des classes dès le 1er cas de Covid, annonce Blanquer

COVID - Quand un cas de Covid sera détecté en classe, celle-ci ne sera plus fermée systématiquement. Jean-Michel Blanquer a annoncé ce jeudi 25 novembre lors d’une conférence de presse la fin de la règle “un cas positif, une classe fermée”, dès le “courant de la semaine prochaine”.

À la place, le gouvernement met en place un dépistage massif de tous les enfants à l’école primaire. Désormais, à la place d’une fermeture, c’est toute la classe qui sera testée. “Il n’y aura plus de fermeture de classe systématique, mais un dépistage systématique” si un élève est positif. “Seuls les enfants présentant un test négatif pourront revenir en classe”, explique Jean-Michel Blanquer.

“Priorité d’une école ouverte”

Depuis octobre, ce dispositif de test était expérimenté dans dix départements. Selon le ministre, il permet de “réduire l’impact en cas de fermeture de classe”.

Ces tests pourront être réalisés par les “représentants légaux, en général les parents” de l’enfant, ajoute Jean-Michel Blanquer. Ils peuvent être effectués en pharmacie, en laboratoire ou dans le cadre d’opérations de prélèvements organisées dans l’établissement scolaire.

“Notre boussole reste la priorité d’une école ouverte”, a rappelé le ministre, qui a précisé que 8500 classes étaient actuellement fermées en France. Des fermetures qui ont des conséquences sur la scolarité des enfants, mais aussi sur l’organisation des parents.

Les parents d’élèves satisfaits, pas les enseignants

L’annonce de Jean-Michel Blanquer a reçu l’assentiment des parents d’élèves. “Il est primordial que les enfants qui ne sont pas concernés par le Covid puissent apprendre en étant à l’école, c’est même là qu’on apprend le mieux”, a déclaré à l’AFP Carla Dugault, co-présidente de la FCPE.

En revanche, plusieurs syndicats d’enseignants jugent “dangereux” cet allègement des mesures à l’école alors que l’épidémie “flambe”.

“Cette décision va contribuer à accroître l’épidémie. Elle intervient alors que le taux d’incidence des 6-10 ans est extrêmement élevé, 346 cas pour 100.000 contre 193 pour l’ensemble de la population”, a lancé le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire dans un communiqué.

Pour le SE-Unsa, “c’est incompréhensible”. Il pointe une “désorganisation qui desservirait la lutte contre l’épidémie et ajouterait de la pression sur l’ensemble de la communauté éducative”.

À voir également sur Le HuffPost: 3e dose pour tous, pass sanitaire, masque... la conférence de presse d’Olivier Véran le 25 novembre

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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