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Fin du conflit en Guyane après plus d’un mois de blocage

Des membres du collectif "Pou la Gwiyann dékolé" et des représentants élus des communautés territoriales discutent un projet d'accord pour mettre fin au conflit social, au siège de la CGT Guyane à Cayenne le 20 avril 2017

L'Etat, les élus et le collectif qui pilotait le mouvement ont signé un accord. Les barrages ont été levés, sauf celui de Kourou

Le mouvement social qui paralysait la Guyane depuis plus d’un mois s’est achevé vendredi avec la signature d’un accord de fin de conflit entre L’Etat, les élus et le collectif qui pilotait la mobilisation, mettant fin aux barrages routiers, à l’exception pour l’instant de celui bloquant la fusée Ariane à Kourou.

Dans cet «Accord de Guyane», le gouvernement «acte» notamment les 2,1 milliards supplémentaires que réclamait le collectif «Pou la Gwiyann dékolé» (pour que la Guyane décolle), arguant que le plan d’urgence d’un peu plus d’un milliard d’euros validé par le gouvernement n’était pas suffisant pour permettre à ce territoire d’Outre-mer situé en Amérique du sud de rattraper son retard sur l’Hexagone.

Le collectif, représentant diverses composantes de la société guyanaise (socio-professionnels, associations, peuples autochtones, syndicats, etc.) réclamait notamment des mesures pour renforcer les moyens de lutte contre l’insécurité, désenclaver les communes dont certaines n’ont toujours ni eau ni électricité, mieux reconnaître les peuples autochtones, améliorer les services de santé défaillants et le système scolaire inadapté à une démographie galopante.

Mais alors que les barrages avaient commencé à être démontés vendredi matin à Cayenne et dans sa périphérie, à la veille de l’élection présidentielle prévue samedi en Guyane, à Kourou le giratoire à l’entrée du centre spatial guyanais restait bloqué par des militants réclamant «un courrier de la ministre de la Santé» pour acter par écrit «le passage en secteur public du Centre médico-chirurgical de Kourou».

A Cayenne, le porte-parole du collectif, Davy Rimane, s’est félicité de l’accord. «On a réussi à ce que le protocole paraisse au journal officiel. Maintenant on pourra travailler avec ce document et aller en justice si on n’est pas satisfaits», a-t-il expliqué.

Dans un communiqué, la (...)

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