Le fils du réalisateur John Landis accusé de viols et d'agressions sexuelles

Dans une longue enquête portée par de nombreux témoignages à charge, le «Daily Beast» met en lumière le comportement violent et abusif de Max Landis à l'encontre de plusieurs femmes.

Dans une longue enquête portée par de nombreux témoignages à charge, le «Daily Beast» met en lumière le comportement violent et abusif de Max Landis à l'encontre de plusieurs femmes.

Fils du réalisateur John Landis, cinéaste à qui l'on doit notamment les films «The Blues Brothers», «Un fauteuil pour deux» et «La Quatrième Dimension» (et anecdotiquement le clip de Michael Jackson «Thriller»), Max Landis est aujourd'hui dans la tourmente après la publication mardi 18 juin 2019 d'une longue enquête à charge menée par le «Daily Beast». Dans celle-ci, plusieurs personnes, ex-collègues, anciennes compagnes et amis, témoignent pour révéler le comportement abusif du scénariste de 33 ans. Au total, huit femmes l'accusent de viols, d'agressions sexuelles, de harcèlement et d'attouchements inappropriés. En regroupant leurs récits, toutes affirment avoir été sous l'emprise d'un pervers narcissique manipulateur qui prenait plaisir à détruire des vies en «jouant avec les émotions» de ses victimes. Certaines auraient subi de violences physiques comme des étranglements, notamment lors de rapports sexuels. D'autres assurent qu'elles ont même été menacées de mort à de multiples reprises.

Ce n'est pas la première fois que Max Landis est accusé de tels comportements. En 2008, une victime, qui affirme qu'elle le considérait comme son «ami», avait déposé plainte après une soirée douloureuse. Elle soupçonne Max Landis de l'avoir droguée à son insu pour tenter de la violer alors qu'elle était inconsciente. La colocatrice de la jeune femme était intervenue à temps, surprenant Max Landis allongé sur elle, «le pantalon baissé», alors qu'elle semblait être évanouie. Chassé du domicile, celui qui a connu le succès au cinéma en 2012 avec le film «Chronicle» était parvenu à faire tomber la plainte de sa victime en l'intimidant par le biais de son avocat. L'affaire avait été classée sans suite.

Un comportement digne d'un(...)


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