Fils Cara sert son « Amaretto » aux influences siciliennes, stéphanoises et parisiennes

MUSIQUE - L'artiste de 27 ans sort ce vendredi son premier album de « grunge solaire ». Il se dit autant inspiré par l'énergie de la capitale que par les chansons italiennes des années 1960 et 1970 ou la poésie de Patty Smith

Il a choisi Fils Cara comme nom de scène. « J’aimais bien l’idée d’être l’enfant médiatisé d’une personne qui ne l’est pas », explique le chanteur de 27 ans dont le premier album, Amaretto, sort ce vendredi. « Cara, c’est une référence à Carmella, le prénom de ma mère. Je voulais inscrire sa bonne étoile sur ma carrière et enraciner ma culture. J’ai l’impression de descendre d’une lignée de femmes puissantes, dont certaines étaient des sorcières, en Sicile », raconte-t-il, en toute simplicité.

Si l’on remonte la généalogie de celui qui, à l’état civil, se nomme Marc Gros Cannella, on se retrouve donc, du côté maternel, sur l’île italienne. « Je n’aime pas essentialiser, mais il y a une âme dans les peuples insulaires et méditerranéens. La musica leggera [les chansons populaires transalpines], est contenue dans mon ADN », poursuit-il.

L’Italie rythme son quotidien. Lui, qui écoute tous les matins la Rai radio 1, dit puiser ses références dans les films de Cinecittà, les compositions d’Ennio Morricone et les bidouillages sonores à la Giorgio Moroder. Il envisage même de postuler au prochain festival de Sanremo, événement majeur sacrant chaque année la meilleure chanson ital(...) Lire la suite sur 20minutes

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