"Un film érotique a vocation à ouvrir une discussion et pas du tout à faire le consensus" : comment Emmanuelle version 2024 va-t-il être accueilli ?
En 1974, Emmanuelle devenait un phénomène cinéma. Le film réalisé par Just Jaeckin, avec Sylvia Kristel dans le rôle principal, devenait le plus grand succès de l'année, avec près de 9 millions d'entrées. Après avoir reçu des critiques parfois glaciales à ses débuts, le film triomphe en restant 10 ans à l'affiche, soit 553 semaines d'affilée, dans un cinéma des Champs-Elysées, aujourd'hui disparu, l'UGC Triomphe. Dans le monde, plus de 50 millions de spectateurs ont vu Emmanuelle en salles.
Si la nouvelle Emmanuelle qui arrive au cinéma ce mercredi n'est pas un remake du film érotique de 1974, il s'inscrit néanmoins dans les pas du mythe, en reprenant son prénom iconique, et en quelque sorte cette "marque" devenue incontournable de l'histoire du cinéma, et entourée d'un parfum de scandale.
Partant de cela, comment la réalisatrice de cette nouvelle Emmanuelle appréhende-t-elle la sortie du film ? S'il est bien sûr impossible de prédire, nous lui avons demandé ce qu'elle imaginait pour la réception du film et notamment l'accueil, qui pourrait se distinguer entre le public féminin et le public masculin ?
Je pense que ça crée débat, ça crée de la confrontation, mais ça crée aussi un espace de discussion
"Je ne suis pas du tout sûre que ça se joue à l'endroit du genre, déjà. J'ai l'impression que ça se joue vraiment à l'endroit de l'intime, à l'endroit des attentes, à l'endroit du vécu, à l'endroit du secret, je dirais même.
Je suis persuadée qu'un film érotique a vocat…
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