Fillon et Copé dans la course aux ralliements

Combinaison de portraits de Jean-François Copé et François Fillon, en juin 2012.

L'ancien Premier ministre a reçu le soutient de Christian Estrosi le jour où son rival s'affiche avec Jean Sarkozy.

François Fillon s’est offert mardi, avec Christian Estrosi, une belle prise dans la course à la présidence de l’UMP, le ralliement de ce sarkozyste historique d’une puissante fédération intervenant le jour où son rival Jean-François Copé s’affiche avec Jean Sarkozy.
«C’est un militant gaulliste avec lequel j’ai mené plusieurs combats dans le passé», a salué l’ex Premier ministre lors d’un point de presse à Paris avec le maire de Nice, rappelant leur opposition commune derrière Philippe Séguin au traité de Maastricht en 1992 sur l’union économique et monétaire.
«Christian a été deux fois membre de mon gouvernement», a poursuivi M. Fillon. «C’est le maire de la cinquième ville de France... Si je suis élu président de l’UMP, Christian Estrosi jouera dans l’organisation de cette reconquête (des territoires aux élections locales de 2014, ndlr) un rôle essentiel».
Il a cependant démenti pour l’instant l’idée d’un «ticket» Fillon/Estrosi, ajoutant: «Je présenterai mon équipe le moment venu».
Mais c’est surtout l’ombre de l’ex-chef de l’Etat qui a plané sur cette conférence de presse tenue dans une salle minuscule, Christian Estrosi étant le secrétaire général de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, qui se tient à l'écart de la rivalité Copé/Fillon.
«François Fillon a été pendant cinq ans au côté de Nicolas Sarkozy un Premier ministre exemplaire de loyauté et de fidélité», a déclaré l'élu des Alpes-Maritimes. Le projet de François Fillon «n’est ni plus ni moins que celui que nous avons porté à l'élection présidentielle avec Nicolas Sarkozy», a insisté M. Estrosi.
François Fillon a accepté «bien volontiers» le titre de «premier des sarkozystes» que lui a décerné un autre de ses proches, Eric Woerth: «J’ai été pendant cinq ans le Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Toutes les critiques contre la politique qu’il a conduite sont des critiques (...)

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