Yahoo Actualités Selon une étude, cette maladie cardiaque est trois fois plus fréquente qu’on ne le pense
Près de 30 millions de dossiers de patients adultes soignés en Californie ont été analysés. La fibrillation auriculaire serait plus fréquente que soupçonnée jusqu'à présent.
Des nouvelles estimations réalisées par l'UC San Francisco (États-Unis) dévoilent que la fibrillation auriculaire est trois fois plus courante qu'on ne le pensait auparavant. "La fibrillation auriculaire est définie par une activité électrique anarchique et rapide du muscle des oreillettes (cavités supérieures du cœur), qui se traduit par la contraction désordonnée et inefficace de ces oreillettes, suivie par la contraction irrégulière er rapide des ventricules (tachyarythmie)", souligne Ameli Santé sur son site internet.
Ce rythme cardiaque rapide et irrégulier peut causer un accident vasculaire cérébral ou entraîner une mort subite. "La fibrillation auriculaire double le risque de mortalité, est l'une des causes les plus courantes d'accident vasculaire cérébral, augmente les risques d'insuffisance cardiaque, d'infarctus du myocarde, de maladie rénale chronique et de démence, et entraîne une baisse de la qualité de vie", a détaillé le premier auteur Jean Jacques Noubiap, chercheur postdoctoral à l'UCSF spécialisé en santé cardiovasculaire mondiale.
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L'importance d'une détection précoce
Et de compléter : "Heureusement, la fibrillation auriculaire est évitable, et une détection précoce et un traitement approprié peuvent réduire considérablement ses effets". Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont examiné les dossiers médicaux de près de 30 millions de patients adultes soignés en Californie (Etats-Unis).
L'apparition de la fibrillation auriculaire est favorisée par le vieillissement de la population, la présence d'une pathologie cardiaque comme une hypertension, une obésité, l'apnée du sommeil, etc. Ce trouble du rythme cardiaque concerne 1 % de la population générale et, plus particulièrement, la population âgée. D'après les estimations, près de 30 % des accidents vasculaires cérébraux résultent d'une fibrillation auriculaire.
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