Fièvre hémorragique de Crimée-Congo : transmission symptômes, traitement et vaccin de cette infection virale grave

La transmission du virus peut aussi se faire d’homme à homme, dans certaines conditions de contamination : contact avec le sang ou les fluides corporels contaminés. Cette pathologie est grave puisque le taux de létalité, précise l’OMS, peut atteindre 40 %. À ce jour, il n’existe aucun vaccin, ni pour l’homme ni pour l’animal, mais des traitements sont testés avec de bons résultats.

Une première détection du virus hémorragique de Crimée-Congo datant du 6 octobre 2023 a d’ailleurs été confirmée sur des tiques collectées dans des élevages bovins dans les Pyrénées Orientales, aucun cas n’a été détecté chez l’humain en France à ce jour. Découvrez quels sont les modes de transmission, les symptômes, les traitements et les moyens de prévention de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une infection virale grave. Elle est due à un virus de la famille des Nairoviridae et du genre Orthonairovirus. Elle a pour hôte naturel les tiques, surtout les tiques de la famille Hyalomma spp. Le virus peut être transmis par une piqûre de tique, ou par le contact direct avec le sang contaminé d’humains ou d’animaux sauvages. Il s’agit d’une maladie endémique en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, au sud de l’Europe ou encore dans les Balkans. Ces dernières années, le réchauffement climatique et le commerce international de bétail ont conduit ce virus à s’étendre à l’Europe (notamment en Espagne et en Corse chez les ovins, bovins et caprins), précise la Revue (...)

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