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Le feu progresse dans l’Isère, une centaine d’hectares déjà ravagés en Dordogne

Les contreforts du massif de la Chartreuse entre Lyon et Grenoble dans l’Isère sont en feu en ce début d’août 2022.
Les contreforts du massif de la Chartreuse entre Lyon et Grenoble dans l’Isère sont en feu en ce début d’août 2022.

Les contreforts du massif de la Chartreuse entre Lyon et Grenoble dans l’Isère sont en feu en ce début d’août 2022.

INCENDIE - Dans le département de l’Isère, une centaine d’habitants ont déjà dû quitter leur maison, « à titre préventif », en raison d’un incendie provoqué par un impact de foudre, ce vendredi 5 août. Le feu, toujours en cours, avait parcouru 75 hectares de végétation ce dimanche, tandis que la Dordogne, classée en risque « sévère » pour les feux de forêt depuis jeudi fait face depuis, ce dimanche, à deux incendies qui se sont déclarés dans la forêt de la Double.

D’une vingtaine d’hectares à ses débuts, le périmètre du sinistre en Isère s’étendait dans la soirée de dimanche à 75 hectares. Le feu a été provoqué par la foudre d’un orage sur les communes de Voreppe et de la Buisse avant de se déplacer vers celle de La Sure-en-Chartreuse. La route départementale 520A a été coupée à la circulation par sécurité, a annoncé la préfecture.

« Le feu n’est pas encore fixé », a précisé ce lundi la secrétaire générale de la préfecture de l’Isère, Éléonore Lacroix, au micro de BFMTV, parce que l’incendie « a pris sur des zones de falaises assez inaccessibles et difficiles à traiter au sol ».

« C’est ce qui rend sa progression plus compliquée à maîtriser », a-t-elle ajouté, indiquant que 140 personnes avaient été évacuées « à titre préventif ». « Pour le moment, aucune habitation n’est menacée par les flammes », a-t-elle poursuivi. Quelque 270 pompiers et 65 engins sont mobilisés.

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En Dordogne, quelque 200 sapeurs-pompiers étaient toujours mobilisés dimanche soir pour lutter contre les deux incendies qui se sont déclarés dimanche en fin d’après-midi. Ils se propageaient dans des « zones de résineux » dans les communes de La Roche-Calais et d’Eygurande-et-Gardedeuil, distantes de 15 km l’une de l’autre.

Plusieurs reprises de feu en Bretagne ce week-end

Le premier départ de feu a eu lieu vers 17h30 à la Roche-Clais, ravageant « une centaine d’hectares », tandis que l’incendie d’Eygurande-et-Gardedeuil s’est déclaré à 18h45 brûlant 8 hectares, ont précisé les pompiers. Selon Sud-Ouest, les causes de ces feux sont, pour l’instant, indéterminées. Deux Canadair, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau sont intervenus jusqu’à la tombée de la nuit dimanche.

Après la réactivation de plusieurs foyers dans les Monts d’Arrée, ce samedi, la préfecture du Finistère a annoncé dimanche que dans le secteur de Brennilis, le feu était fixé et « sous surveillance ». En ce qui concerne celui du secteur de Brasparts, il est fixé mais « non maîtrisé ».

Samedi et dimanche plus de 300 hectares de végétation ont été brûlés dans le Finistère et dans le Morbihan, ont déclaré les préfectures des deux départements. Des pompiers d’autres départements sont venus en renfort, notamment en provenance d’Ille-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor, du Calvados, de la Mayenne et de l’Orne.

« De nombreux agriculteurs sont également présents sur place et prêtent leur concours aux pompiers pour la réalisation de pare-feu et le traitement des lisières avec les tonnes à lisier », avaient fait savoir les autorités. Dans le département du Morbihan, les feux ont ravagé 75 hectares de végétation samedi et durant la nuit de samedi à dimanche. « Les derniers incendies de Locoal-Mendon et Erdeven dans le Morbihan sont maîtrisés », a annoncé la préfecture du département dimanche soir.

Les incendies, habituellement rares en Bretagne, avaient déjà détruit en juillet plus de 1 700 hectares de landes, de sapinières et de feuillus sur les Monts d’Arrée, site naturel remarquable. Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.

À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi l’origine des départs des feux de forêt doit devenir le centre du débat

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