Festival de Douarnenez: la littérature de «cordel», du roman de chevalerie au cinéma

Entre deux films, palabres ou concerts, le festivalier qui s'intéresse à la diversité brésilienne mise en lumière à Douarnenez peut aller flâner du côté des Halles où lui est proposée une exposition de petits livres de 8 ou 16 pages le plus souvent, imprimés sur un fin papier, avec une illustration minimale en couverture. C'est la littérature de « cordel », du nom du fil qui servait à les accrocher sur les marchés où ils étaient vendus. Issus de la tradition orale du Nordeste, ils rappellent la littérature de colportage européenne et nombre de récits brésiliens en sont issus. Mais si la tradition se perpétue, le genre et son contenu ont évolué.

De notre envoyée spéciale à Douarnenez,

Cette galerie de personnages va ensuite être enrichie de figures locales comme le bandit Limpião, le plus célèbre des cangaceiros, ces Robins des bois du Sertão, et son épouse Maria Bonita, le père Cicero, prêtre catholique qui est l'objet d'un culte populaire et de pèlerinages à Juazeiro do Norte où il vécut et fit des miracles, le prédicateur Antonio Conselheiro et la révolte des canudos noyée dans le sang, et aussi les créations d'auteurs issus du petit peuple de Nordeste.

Plus récemment nombre de documentaires aussi se sont intéressés à cette culture populaire et à ses figures comme Cuica de Santo Amaro, cordéliste bahianais, de même que le cinéma d'animation.


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