Festival d'Aix : «La liberté d'expression redevient un enjeu»

L'actualité choisie de la grande musique traitée en de petites formes. Cette semaine, une spéciale festival d'Aix avec l'interview de son directeur, Bernard Foccroulle.

Cette semaine, Bernard Foccroulle, l'(encore) président du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, nous parle de son édition 2017, une bio de Vladimir Horowitz écrite par Jean-Jacques Groleau, un concert et un quiz.

L’interview : Bernard Foccroulle (1/3), la saison 2017

Une représentation du Songe d’une nuit d’été, en juillet 2015, au Théâtre de l’Archevêché. (Photo Vincent Pontet.)

Ce n’est pas dans son bureau aixois donnant sur la scène de l’Archevêché mais dans les locaux parisiens du Festival d’art lyrique que nous rencontrons Bernard Foccroulle. Pull rouge, cheveux blancs, décontracté devant un thé, le directeur nous y présente sa saison, son avant-dernière avant de passer la main. La programmation est riche, comme toujours; surprenante, au moins en partie; et composée de telle manière que chaque spectacle suscite l’envie sur au moins un de ses aspects. Tantôt c’est le metteur en scène, dont on souhaite découvrir le travail sur telle œuvre, tantôt c’est tel(le) interprète, qu’on veut écouter dans tel rôle, tantôt c’est tel(le) chef(fe), dont on se demande comment il(elle) va bien pouvoir diriger telle partition. Cette année, ce sera donc du Tcherniakov, du Simon McBurney, du Don Giovanni par Rhorer, Stéphane Degout dans la commande Pinocchio composée par Philippe Boesmans, Daniel Harding conduisant The Rake’s Progress, Stéphanie d’Oustrac reprenant une Carmen… et bien évidemment tant d’autres qu’on oublie.

Nous avons demandé à Bernard Foccroulle de nous parler de la saison en cours, des aléas de la programmation et de l’appétit d’ouverture du festival, que nous présenterons en trois blocs thématiques.

LA SAISON 2017

Pas de thèmes. «Je n’aime pas quand une programmation suit un thème. En revanche, une fois la programmation définie, des thématiques affleurent. Cette année, ce sont des (...)

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