Pour Ferrari, tout va bien, merci

La SF90 Spider sera très appréciée du côté des Emirats, des Etats-Unis ou de l'Asie et elle n'est pas forcément rouge
La SF90 Spider sera très appréciée du côté des Emirats, des Etats-Unis ou de l'Asie et elle n'est pas forcément rouge

Le constructeur le plus célèbre au monde, mais également le plus spécialisé puisqu?il ne produit que des voitures de sport à très hautes performances, se relève du trou d?air dû à la crise du Covid. Alors que certains analystes ne donnaient pas cher de ses chances ? aucun SUV ou berline ne figure, pour le moment, dans sa gamme ?, c?est tout le contraire qui se produit. Au deuxième trimestre, il a doublé ses livraisons et par conséquent ses bénéfices, qui ont dépassé les niveaux d?avant la pandémie de coronavirus.

Prenant de court les pronostics les plus optimistes, Ferrari a effacé le trou provoqué par l?arrêt de l?activité durant la crise sanitaire, mais il a aussi légèrement progressé avec la seule valeur qui vaille la peine d?être comparée, celle de 2019, qui fait figure de référence. En livrant 2 685 voitures dans le monde entre avril et juin, il établit une hausse de 93 % en comparaison avec la même période de 2020, mais surtout de 0,5 % par rapport à 2019.

À ce rythme, le seuil des 10 000 voitures dans l?année pourrait être atteint, voire dépassé, pour autant que la situation continue de s?améliorer. On serait loin, dans ce cas, du v?u de l?ex-président Luca di Montezzemolo, « l?Avvocato », qui jurait ne vouloir jamais dépasser les 7 000 voitures afin d?entretenir la rareté. En 2020, Ferrari avait livré 9 119 bolides dans le monde, en baisse de 10 % en raison d?une suspension temporaire de sa production.

Mais les nouveaux marchés génèrent de nouveaux ac [...] Lire la suite