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Les femmes célibataires sont les premières victimes du mal-logement, selon le dernier rapport de la Fondation Abbé-Pierre

D’après le dernier rapport de la Fondation Abbé-Pierre, publié mardi 31 janvier, le mal-logement concerne en premier lieu les femmes célibataires et les minorités.

Le 28e rapport sur le mal-logement a été publié par la Fondation Abbé-Pierre et son président, Laurent Desmard, en fait la synthèse : « Discrimination, ruptures résidentielles (départs du logement) complexes, violences sexuelles et sexistes, position de domination encore vive dans la société actuelle… De nombreux leviers contribuent au maintien de la fragilité des femmes et des minorités, face au défi d’un parcours résidentiel protecteur et serein ».

Les femmes célibataires et les minorités sont donc les premières personnes touchées par le mal-logement. Et cela s’explique par les différents moments de vie auxquels peuvent être confrontées les femmes, qui vont les exposer au mal-logement, bien plus que leurs homologues masculins : séparation, violences conjugales, héritage, veuvage.

Le rapport montre que les femmes, victimes d’abus sexuels intrafamiliales, sont plus exposées que les hommes au mal-logement : « 36% des femmes SDF et 19% des hommes SDF ont connu des violences sexuelles avant 18 ans » avance le rapport de l’Abée-Pierre.

Ensuite, lorsqu’il y a séparation dans un couple hétérosexuel, les femmes perdent 15% de niveau de vie, quand les hommes en gagnent 4%. C’est aussi, d’après les chiffres de ce 28e rapport, le plus souvent l’homme qui garde la...

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