Femmes évêques : pourquoi les anglicans sont plus cools que les cathos

Des femmes célèbrent la décision du synode de l'Eglise anglicane d'Angleterre, à York le 14 juillet, de pouvoir nommer des évêques appartenant à la gent féminine.

Le Parlement britannique doit avaliser ce lundi la possibilité de nommer des femmes évêques, des années après l'Ecosse ou les Etats-Unis. Des décennies avant les catholiques ?

Sans doute, un cadeau de Noël pour l’Angleterre. En tout cas, il est attendu depuis de nombreuses années… Si tout va bien, les premières femmes évêques pourraient être nommées au sein de l’Eglise anglicane avant la fin de l’année. Ce lundi, à Londres, la Chambre des communes doit avaliser la décision, prise en juillet, de désigner des femmes à ces postes. Une révolution sûrement, vu de Rome et du Vatican. Dans l’Eglise catholique, il n’est toujours pas question – et loin de là - que des femmes deviennent prêtres. Malgré son ouverture à d’autres sujets, le pape François a clairement signifié, quelques mois à peine après son élection, qu’il n’en était pas question. C’est Jean Paul II en 1995 qui a fermé la porte, arguant de l’infaillibilité pontificale. Pour le moment, Bergoglio a d’autres chats à fouetter s’il veut déjà contrer son aile conservatrice qui vient de dire non à l’accès au sacrement des divorcés remariés ainsi qu’à une plus grande ouverture à l’égard des couples homosexuels. Chez les catholiques, on risque bien d’attendre les femmes prêtres pendant encore plusieurs dizaines d’années.


Alors libérale, l’Eglise anglicane d’Angleterre ? D’un point de vue catholique, certainement. Car, depuis 1994, les femmes peuvent y devenir prêtres. C’est d’ailleurs pour cette raison que Jean Paul II avait recadré ses troupes, l’année suivante au Vatican. Toutefois, il a fallu beaucoup de temps en Angletere pour que les femmes puissent accéder aux postes hiérarchiques. Etre prêtre, c’était une chose. Devenir évêque, c’en était une autre. «La bataille a fait rage pendant de nombreuses années», explique la pasteure Jane Stranz, responsable des relations avec les Eglises chrétiennes à la Fédération protestante de France (FPF). En clair, l’enjeu pour les femmes était d’accéder aux lieux de décision (...)

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