Une femme avait un os de poulet coincé dans... l'anus

L'os de poulet a été localisé dans l'anus avec un bord tranchant incrusté dans la paroi de la muqueuse (Getty Images/iStockphoto) (Getty Images/iStockphoto)

Elle avait avalé par accident cet os de poulet de 5 centimètres, les médecins sont parvenus à extraire l'os de son anus.

Les médecins ne s'attendaient pas à cette découverte. Au Koweït (Moyen-Orient), une femme de 51 ans a été transportée d'urgence à l'hôpital car elle avait un os de poulet coincé... dans l'anus. Elle a expliqué qu'elle avait accidentellement avalé cet os en forme de V sans être parvenue à la mâcher correctement comme le raconte le Daily Mail.

Et pour cause, cette patiente n'avait plus de dents supérieures dans la bouche comme l'expliquent les médecins : "La patiente ne pouvait pas broyer correctement les aliments en raison de la perte de ses molaires supérieures, ce qui lui a fait développer une habitude de déglutition rapide". Après avoir avalé l'os de 5 centimètres, elle ne s'est pas étouffée et n'a pas ressenti de douleurs particulières à l'estomac. Il s'est retrouvé coincé dans son anus au moment où elle est allée à la selle. Selon l'équipe médicale, il s'agit du premier cas connu d'os de poulet atteignant l'anus sans causer d'autres complications (étouffement alimentaire ou douleur abdominale).

Une bonne santé dentaire

Lors des différents examens médicaux, l'os de poulet a été localisé dans l'anus avec un bord tranchant incrusté dans la muqueuse. Pour réussir à l'enlever, les médecins ont appliqué un gel permettant d'engourdir la zone douloureuse avant d'extraire l'os.

Afin d'éviter de nouvelles mésaventures à l'avenir, l'équipe médicale a rappelé à la patiente la nécessité de mâcher correctement les aliments avant de les avaler. "Le maintien d'une bonne santé dentaire et de bonnes habitudes alimentaires, ainsi qu'une sensibilisation accrue des personnes édentées et des porteurs de prothèses dentaires, sont nécessaires pour prévenir les ingestions accidentelles", recommandent les médecins. Ce cas a été rapporté dans la revue Cureus.

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