Diane Kurys, Pour une femme (Arte) : "J’ai une passion pour Benoît Magimel"

L ’idée de réaliser ce film vous serait venue en découvrant de vieilles photos de famille…
Diane Kurys : C’est vrai. En fouillant dans une boîte, comme le fait Sylvie Testud dans le film, j’ai découvert de nombreuses photographies de mes parents dans les années 50. Un cliché m’a particulièrement troublée : celui de mon oncle, qui est resté un an dans ma famille, avant ma naissance… Et s’il avait eu une liaison avec ma mère ? En plus, je lui ressemble beaucoup physiquement. D’où mes interrogations, légitimes, sur ma véritable filiation…

Votre oncle Jean, incarné dans le film par Nicolas Duvauchelle, sème le trouble dans le couple que son grand frère, Michel (Benoît Magimel), forme avec Léna (Mélanie Thierry). Comment était le véritable Jean ?
Il était beau comme Nicolas Duvauchelle et du même âge que ma mère. Sans travail, il restait à la maison avec ma mère, qui s’ennuyait… Puis l’amour a dû naître.

Vous auriez pleuré en écrivant le scénario. C’est exact ?
À un certain stade de l’écriture, j’étais en larmes, submergée par l’émotion, les souvenirs, les sentiments… N’oubliez pas que mes parents et mon oncle ont disparu avant que le film ne sorte. Mais j’ai aussi éclaté de rire en me souvenant de mon père, un homme intègre que j’adorais.

Pour incarner Léna, votre mère, vous choisissez Mélanie Thierry. Pourquoi ?
Mélanie est une actrice rayonnante, à fleur de peau, spontanée. Elle a un vrai ...

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