"Une femme aimée de tous": portrait de Maya Goren, otage du Hamas depuis les attaques du 7 octobre
Une incertitude intenable pour les familles et les proches. Depuis les attaques du Hamas en Israël du 7 octobre 2023, plus de 200 otages sont toujours retenus dans la bande de Gaza par le groupe islamiste.
Ce mardi, les pourparlers pour la libération de ces derniers devraient encore s'accélérer, sous la houlette du Qatar. "Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, dans un bref message en arabe envoyé par son bureau à l'AFP.
"Nos parents nous manquent"
Parmi ces otages se trouve Maya Goren, 56 ans, une institutrice de maternelle qui vivait dans le kibboutz de Nir Oz avant les attaques terroristes a eu lieu. Selon The Times of Israël, elle était occupée à aménager un jardin d'enfant lorsque les premiers coups de feu ont éclaté.
Tandis qu'elle est faite prisonnière et emmenée en direction de Gaza, où son téléphone a depuis été géolocalisé, son mari Avner, qui s'était réfugié dans l'abri de leur domicile, a été tué en compagnie de son chien par les terroristes du Hamas.
Auprès de BFMTV, son neveu, Amir al-Fassa, décrit "une femme gentille et aimée de tous, qui n’avait rien fait de mal à personne" Pour leur part, deux de ses quatre enfants décrivent le rapt de leur mère. "Elle était au téléphone avec son frère, elle lui a dit ‘je suis cachée sous les lits des enfants'", décrit Assif.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, tous deux espèrent un retour rapide de leur mère.
"Nos parents nous manquent, malheureusement notre père ne reviendra pas, mais nous espérons que notre mère va bientôt revenir à la maison." "C’est dur de ne pas savoir comment elle va, de ne pas savoir ce qu’elle endure, ni quand elle va revenir", disent Assif et Gal.
Au moment de l'attaque, deux des autres enfants de Maya Goren se trouvaient également dans le kibboutz de Nir Oz, dans des dortoirs destinés aux plus jeunes qui n'ont pas été atteints par le Hamas. Ils ont été évacués en direction d'Eilat, avec tous les survivants du kibboutz.
Lundi au terme d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des familles d’otages ont laissé éclater leur colère, estimant que le responsable politique n'avait pris "aucun engagement" pour la libération de leurs proches.