Une femme accusée d'avoir séquestré sa belle-fille pendant 5 ans dans sa maison

Une femme accuse sa belle-mère de l'avoir retenue captive durant plusieurs années dans une maison. La belle-mère a été déférée mercredi devant un juge d'instruction en vue de sa mise en examen.

Une femme de 61 ans accusée par sa belle-fille de l'avoir retenue pendant plusieurs années dans sa maison de Saint-Raphaël a été présentée mercredi à un juge en vue de sa mise en examen, a annoncé le parquet de Draguignan. Dimanche, la victime, âgée de 31 ans, avait réussi à s'enfuir par une fenêtre de la maison dans laquelle elle affirme avoir été retenue pendant cinq ans, «profitant de l'absence de sa belle-mère et d'un défaut de surveillance des personnes présentes», explique dans un communiqué le procureur Patrice Camberou.

Lors de sa fuite, elle a été prise en auto-stop par un couple d'automobiliste à qui elle a confié son histoire. Orpheline, elle avait noué une relation avec le fils de la famille en 2008, puis était tombée enceinte. Le couple s'était alors séparé, mais elle était restée vivre dans sa belle-famille. Elle aurait subi «un enfermement psychologique, devenu avec le temps physique», a décrit le magistrat à l'AFP, ajoutant que sa belle-mère avait adopté l'enfant après sa naissance.

La victime, dont la carte d'identité avait été confisquée, a assuré ne pas être sortie de la maison depuis 5 ans et avoir eu droit à un seul repas par jour. Sa belle-mère affirme de son côté que cela faisait «un an seulement» qu'elle n'était pas sortie, a poursuivi Patrice Camberou. «La famille ne se souciait pas de ce qu'elle était devenue. Le fils avec qui elle avait noué une relation est parti et revenu au domicile familial, en tout cas il ne souciait pas d'elle, son rôle exact est à déterminer», a ajouté le magistrat. «Un autre fils a également indiqué que comme il ne la voyait plus, son ex belle-soeur était pour lui partie».

Elle passait sa journée sur un banc dans une pièce

«Depuis une année, voire deux ans», la jeune(...)


Lire la suite sur Paris Match