Réouverture de l'enquête sur ses emails : quelles conséquences pour Clinton ?

Hillary Clinton à Coconut Creek, en Floride, le 25 octobre 2016.

A onze jours de l’élection présidentielle, le FBI a décidé de relancer l’affaire du serveur privé utilisé par l’ancienne secrétaire d’Etat. Donald Trump et les républicains espèrent en profiter.

C’est un nouveau coup de tonnerre dans cette campagne américaine, décidément pas avare en rebondissements. Dans une lettre adressée à plusieurs élus du Congrès, le directeur du FBI a annoncé que l’enquête sur la messagerie privée d’Hillary Clinton, classée il y a quelques semaines, allait être relancée. «Dans le cadre d’une affaire distincte, le FBI a pris connaissance de l’existence d’emails semblant pertinents pour l’enquête», écrit James Comey dans cette lettre, rendue publique par plusieurs élus républicains. «J’ai donné mon accord pour que le FBI prenne les mesures d’enquête appropriées afin de permettre aux enquêteurs d’examiner ces emails et de déterminer s’ils contiennent des informations classifiées, et pour déterminer leur importance dans notre enquête», poursuit le directeur du bureau fédéral d’investigation.

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Au cœur de cette affaire, qui empoisonne la campagne d’Hillary Clinton : l’utilisation, lorsqu’elle était secrétaire d’Etat entre 2009 et 2013, d’une messagerie électronique et d’un serveur privé, hébergé dans la maison du couple Clinton, au nord de New York. L’existence de ce serveur privé avait été découverte dans le cadre des investigations menées par le Congrès sur l’attaque contre le consulat américain de Benghazi. Ouverte à l’été 2015, l’enquête du FBI visait à déterminer si des messages confidentiels avaient été sciemment échangés sur ce serveur non sécurisé, un crime aux yeux de la loi américaine. Après un an d’enquête minutieuse portant sur l’examen de plusieurs dizaines de milliers d’emails, James Comey avait reproché à Hillary Clinton d’avoir fait preuve de «négligence extrême». Mais il avait estimé que les éléments étaient insuffisants pour recommander des (...)

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