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Le Favart: comique trip pâtissier

Le Favart: comique trip pâtissier

L'actualité choisie de la grande musique traitée en de petites formes. Cette semaine, atelier pâtisserie.

Cette semaine, passage en cuisine et réveil des papilles avec la présentation du – still in progress — Favart, le gâteau de l’Opéra-Comique, et une interview du jeune pianiste Seong-jin Cho pour son album Chopin. Un concert lie le tout.

Le gâteau de l’Opéra-Comique (1/4)

Le Favart. (Photo DR. Opéra-Comique)

C’est dans le salon Marie-Antoinette du Pré Catelan qu’a été finalisé le gâteau Favart. La feuille d’or, c’est à cet endroit qu’elle s’est posée, c’est au centre de ces murs vert d’eau qu’elle a été décidée. Mais l’histoire de cette pâtisserie commence bien avant la feuille d’or, il y a une quinzaine de mois. A l’automne 2015, l’Opéra-Comique est fermé pour travaux. Une partie des personnels déménage dans un bâtiment situé 21 rue du Sentier, d’où partiront les fusées de détresse destinées à montrer que, même sans salle jusqu’en 2017, même sans tous ses personnels et sans programmation off régulière, l’Opéra-Comique bouge encore. Parmi les événements décidés, la création d’un gâteau. Pourquoi un gâteau ? Pour le sucré et la légèreté caractéristiques de l’institution, certes, mais aussi pour faire pendant à l’Opéra, la pâtisserie chocolat-café dont les strates sont supposées représenter les sous-scène de Garnier. Si le Palais-Garnier a son gâteau, pourquoi pas le Comique ? Certes, mais pourquoi l’appeler Favart et pas Opéra-Comique alors ? Parce que la salle porte le nom de ce dramaturge, dont le père était d’ailleurs pâtissier et la mère l’héroïne de Madame Favart, un opéra-comique d’Offenbach.

Dans la navette transportant les journalistes jusqu’au cœur du Bois de Boulogne où le gâteau doit leur être présenté, les présents se rappellent les règles présidant à l’existence du Favart : il doit exprimer gustativement le caractère de l’institution, ne doit pas contenir de chocolat, doit pouvoir être mangé pendant un entracte et pouvoir se partager pour être (...)

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