« Il faut tenir jusqu’à mardi matin » : La Réunion frappée par le cyclone Belal
L'alerte violette « danger exceptionnel », décrétée ce lundi matin à 6 heures (heure locale) pour la première fois sur l'île – ce qui signifie que même les secours ne peuvent pas intervenir en cas d'extrême urgence –, a été levée quelques heures plus tard. La Réunion reste toutefois en alerte rouge.
Le département français de l'océan Indien, qui compte quelque 900 000 habitants, essuie actuellement le passage du cyclone tropical Belal, un système « particulièrement violent », avec des conditions météorologiques extrêmes.
Une pluie intense s'est abattue sur l'île et des rafales de vent dévastatrices, parfois à plus de 200 km/h, ont balayé le département. De fortes houles sont également constatées avec des vagues de 9 mètres en moyenne.
Une personne décédée
Très tôt lundi matin, le préfet Jérôme Filippini avait fait un point de situation sur la trajectoire, longtemps incertaine, de Belal. Les services météorologiques précisaient que le système qui a abordé l'île par le nord, mais sans la traverser de part en part, était moins violent que prévu : « Il ne s'est finalement pas intensifié et est resté un cyclone classique. »
De nombreux arbres sont couchés à terre. © Lény-Huayna TIBLEConfinée depuis 20 heures (17 heures, heure de Paris) dimanche, la population réunionnaise devrait le rester au moins jusqu'à mardi matin. Une personne sans domicile fixe, qui aurait refusé de se mettre à l'abri, a été retrouvée inanimée au petit matin près de la gendarmerie de Saint [...] Lire la suite